Regards sur l’art contemporain : l’éloge du ‟bas matérialisme”

Ajouter à mon calendrier 2019-03-26 18:30:00 2019-03-26 21:00:00 Regards sur l’art contemporain : l’éloge du ‟bas matérialisme” Dans les années 50, la sculpture s’ouvre à des matériaux pauvres ou « abjects » (cheveux, urine, excréments…) selon la formulation de Georges Bataille dans L’abjection et les formes misérables. Dans la série des Gorgo (2015), Peter Buggenhout associe de l’urine, du sang de porc séché, du crin de cheval et divers matériaux délaissés : ses œuvres semblent être fossilisées, comme figées à un moment de leur processus de décomposition. Quant à Vic Muniz ou Robert Filliou, ils vont jusqu’à donner une valeur à la poussière entrée en contact avec leurs œuvres, valorisant ainsi des matériaux que l’on ne veut pas voir. Gratuit Réservation au service culturel et à La médiathèque Conférencière Alexandra Fau www.alexandrafau.com Conférence précédée d’une visite de l’exposition Lignes simples, formes plates à 18h30 au service culturel Ville de gentilly contact@gentilly.fr Europe/Paris public
Mardi 26 mars 2019 à 19h30
Dans le cadre du cycle sur le recyclage et les déchets dans l'art, Regard sur l'art contemporain vous invite à explorer l'"éloge du bas-matérialisme".

Dans les années 50, la sculpture s’ouvre à des matériaux pauvres ou « abjects » (cheveux, urine, excréments…) selon la formulation de Georges Bataille dans L’abjection et les formes misérables. Dans la série des Gorgo (2015), Peter Buggenhout associe de l’urine, du sang de porc séché, du crin de cheval et divers matériaux délaissés : ses œuvres semblent être fossilisées, comme figées à un moment de leur processus de décomposition. Quant à Vic Muniz ou Robert Filliou, ils vont jusqu’à donner une valeur à la poussière entrée en contact avec leurs œuvres, valorisant ainsi des matériaux que l’on ne veut pas voir.

Gratuit
Réservation au service culturel et à La médiathèque

Conférencière Alexandra Fau
www.alexandrafau.com

Conférence précédée d’une visite de l’exposition Lignes simples, formes plates à 18h30 au service culturel

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