Retour sur les commémorations d’avril et mai 2021

Du fait des mesures sanitaires restreignant les rassemblements, les commémorations d’avril et de mai se sont déroulées cette année sans public.

Nous vous proposons un retour en texte et en images sur ces deux cérémonies.

25 avril 1945, Libération des camps, souvenir des déportés

Mesdames, Messieurs,


Nous allons débuter cette cérémonie par la lecture d’un message rédigé conjointement par :

  • La Fédération Nationale des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP),
  • La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) et les Associations de mémoire des camps nazis,
  • L’Union Nationale des Associations de Déportés Internés de la Résistance et Familles (UNADIF-FNDIR)

« 76 ans après le retour des derniers déportés libérés, le souvenir de la déportation demeure dans notre mémoire collective et ne doit pas s’effacer.

Ce que furent les camps d’extermination et de concentration nazis et l’horreur vécue par les millions d’êtres humains qui en furent victimes, n’est pas une simple page documentaire de l’histoire du XXe siècle.
L’humanité y a été atteinte dans ce qu’elle a de plus sacré.

Des êtres humains étaient catégorisés en surhommes et sous-hommes, leurs vies jugées « dignes ou indignes d’être vécues » sur décision d’un État qui avait érigé en programme politique sa conception raciste et eugéniste du monde et l’a portée à son paroxysme dans l’univers concentrationnaire.

Des hommes, des femmes et des enfants ont été envoyés dans des centres d’extermination ou dans des camps de mort lente, par un système qui niait leur appartenance à l’espèce humaine et s’employait à leur faire perdre conscience de leur propre humanité.

Pourtant, dans les pires circonstances, beaucoup ont su résister à la terreur et à la déshumanisation par la force de l’esprit et la solidarité. Leur engagement et leur combat sont un exemple à suivre.


Il nous faut aujourd’hui encore résister à de nouvelles formes de fanatisme et de barbarie qui entendent promouvoir une vision raciste de l’humanité et détruire la liberté et la démocratie par la terreur.

De nouvelles menaces nous rappellent la communauté de destin qui unit l’humanité au-delà des différences culturelles, ethniques ou religieuses et des antagonismes idéologiques, politiques ou économiques.

Face à ces périls, l’espoir réside dans l’engagement de tous et en particulier des jeunes générations, à l’exemple des déportés, au service de la liberté et vers des formes nouvelles de résistance et de solidarité.

À tous les déportés, victimes des génocides ou de la répression, nous rendons aujourd’hui un hommage solennel, et nous saluons respectueusement leur mémoire. »

 


Permettez-moi, à mon tour, quelques mots personnels au nom de la municipalité que je représente aujourd’hui.

« La paix, l’intervalle entre deux guerres ! » écrivait cyniquement le dramaturge Jean Giraudoux dans sa pièce Amphytrion 38. De manière plus volontariste, Martin Luther King déclarait : « Ceux qui aiment la paix doivent apprendre à s’organiser aussi efficacement que ceux qui aiment la guerre. »

Hélas, ce double constat s’applique tragiquement à la deuxième guerre mondiale, éclatant à peine 20 ans après la boucherie de 14-18, « la der des der »… Lâcheté des uns, folie meurtrière des autres, aveuglement de beaucoup…

Le 8 mai 1945, l’Allemagne nazie capitule sans condition, alors que la guerre fait encore rage dans le pacifique.

Le bilan est atroce, avec plus de cinquante millions de morts militaires et majoritairement civils. Près de la moitié de ces derniers seront soviétiques, ce qui tend parfois â être passé au second plan.

L’Armée Rouge jouera un rôle essentiel dans la destruction de l’hydre national-socialiste ; c’est elle également qui libérera en grande partie les camps de la mort situés à l’Est.

Il convient dès lors de lui rendre hommage, sans bien sûr minorer le rôle important des alliés anglo-saxons et des mouvements de résistance dans l’ensemble de l’Europe.

Génocide des juifs européens organisé de manière industrielle, massacres de masses, bombardement des villes entières, déportations, établissement de camps de concentration et d’extermination, disparition de la distinction pourtant traditionnelle entre les combattants et les non-combattants, utilisation du phosphore puis du feu nucléaire… Ce conflit n’aura été avare ni en horreurs ni en innovations destructrices !

De ce cataclysme naîtront deux instruments conçus pour prévenir ces crises de démence collective :

  • au niveau mondial, l’Organisation des Nations unies, instituée le 24 octobre 1945 par la ratification de la Charte des Nations unies, elle-même signée le 26 juin 1945 par les représentants de 50 États ;
  • au niveau européen, la déclaration du 9 mai 1950 – dite déclaration Schuman – qui manifeste, de manière symbolique, le début de la construction européenne. La Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), entrée en vigueur le 23 juillet 1952, préfigurera l’Union Européenne, aujourd’hui mise à mal par les tentations souverainistes, aussi illusoires que dangereuses.

Multilatéralisme, espaces de discussions et de coopération internationale, intégration européenne… Des outils précieux mais fragiles, qui ne sauraient être tenus pour acquis.



Car la tentation des solutions aussi faciles que brutales est toujours présente, tandis que l’oubli n’est jamais loin… Comme le remarqua fort à propos Primo Lévi, survivant des camps : « Dans la haine nazie, il n’y a rien de rationnel. Nous ne pouvons pas la comprendre ; mais nous pouvons et nous devons comprendre d’où elle est issue, et nous tenir sur nos gardes. Si la comprendre est impossible, la connaître est nécessaire, parce que ce qui est arrivé peut recommencer, les consciences peuvent à nouveau être déviées et obscurcies : les nôtres aussi ».

Si nous n’y prenons garde, tout peut recommencer : la guerre, la déportation.

C’est dans cet esprit que la Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation, instaurée en 1954, « honore la mémoire de tous les déportés sans distinction et rend hommage à leur sacrifice. Cette journée a pour vocation de rappeler à tous ce drame historique majeur, les leçons qui s’en dégagent, pour que de tels faits ne se reproduisent plus. »

Les chiffres peinent à décrire une réalité atroce. Ils confèrent cependant un terrible ordre de grandeur.

Pour l’ensemble de l’Europe soumise à l’annexion ou à l’occupation de l’France nazie, 550.000 à 650.000 femmes et hommes – hors « solution finale « - auraient été déporté.es.

Concernant notre pays, le Livre-Mémorial, édité par La Fondation pour la mémoire de la déportation ( FMD ) en 2004, aboutit à un total de près de 86.000 « déportés de répression » ( résistant.es, politiques, otages, Républicains espagnols ), dont 40 % sont morts dans les prisons ou les camps nazis.

La « shoah », quant à elle, fera plus de 5 millions de victimes, soit

  • 800.000 morts par suite de la « ghettoïsation » et des privations :
  • 1.300.000 morts par exécutions en plein air par les Einsatzgruppen et autres fusillades ; c’est ce que l’on appellera plus tard la « shoah par balles » ;
  • 3 millions de morts dans les camps, dont environ un tiers à Auschwitz.

En France, 76.000 Juifs ont été déportés vers les camps nazis, soit environ un quart de la population juive qui résidait dans notre pays en 1940.
Seuls 2.500 échapperont à l’extermination…

Les Tsiganes verront un tiers de leur population disparaître. La grande majorité des Tsiganes déportés de notre pays – environ 15.000 personnes – disparaîtront dans les camps.
 

Gentilly paiera elle aussi un lourd tribut à la barbarie nazie… Le 11 février 1942, plus d’une douzaine d’ouvriers de l’usine SANDERS est arrêtée – par les autorités françaises - suite à une grève organisée 2 jours plus tôt. Une grande partie d’entre eux connaîtra un sort atroce.

Ainsi, 8 d’entre eux trouveront la mort à Auschwitz :

  • Georges Abramovici,
  • Marceau Baudu,
  • Fernand Boussuge,
  • Joseph Daniel,
  • Raoul Gaillanne,
  • André Girard,
  • Frédéric Rancez,
  • René Salé

Seul Francis Joly reviendra ; il décèdera en 1957.

En revanche, c’est bien l’ensemble des « résistants de la Sanders » qui entrera dans la légende.



Quelles leçons tirer, quelle attitude à adopter devant un tel naufrage de la condition humaine ?

Dans son ouvrage Une vie, Simone Veil remarquait : « La bonne mesure est impossible à trouver ; soit on parle trop de sa déportation, soit on en parle trop peu. Nombreux sont ceux qui en ont été tellement meurtris qu'ils n'en parlent jamais. »

Cette mémoire, cette parole, il nous revient de la maintenir vivante et de la diffuser, notamment envers nos plus jeunes, afin de tenter – peut-être vainement mais c’est un risque à prendre – de rendre l’humain plus humain.


Je vous remercie.

Message rédigé conjointement par :
- la Fédération Nationale des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes,
- la Fondation pour la Mémoire de la Déportation
et les Associations de mémoire des camps nazis,
- l’Union Nationale des Associations de Déportés Internés de la Résistance, et Familles

76 ans après le retour des derniers déportés libérés, le souvenir de la déportation demeure dans notre mémoire collective et ne doit pas s'effacer.
Ce que furent les camps d'extermination et de concentration nazis et l'horreur vécue par les millions d'êtres humains qui en furent victimes, n'est pas une simple page documentaire de l'histoire du 20e siècle. L'humanité y a été atteinte dans ce qu'elle a de plus sacré.

Des êtres humains étaient catégorisés en surhommes et sous-hommes, leurs vies jugées « dignes ou indignes d'être vécues» sur décision d'un État qui avait érigé en programme politique sa conception raciste et eugéniste du monde et l'a portée à son paroxysme dans l'univers concentrationnaire.

Des hommes, des femmes et des enfants ont été envoyés dans des centres d'extermination ou dans des camps de mort lente, par un système qui niait leur appartenance à l'espèce humaine et s'employait à leur faire perdre conscience de leur propre humanité.

Pourtant, dans les pires circonstances, beaucoup ont su résister à la terreur et à la déshumanisation par la force de l'esprit et la solidarité. Leur engagement et leur combat sont un exemple à suivre.

Il nous faut aujourd'hui encore résister à de nouvelles formes de fanatisme et de barbarie qui entendent promouvoir une vision raciste de l'humanité et détruire la liberté et la démocratie par la terreur.
De nouvelles menaces nous rappellent la communauté de destin qui unit l'humanité au-delà des différences culturelles, ethniques ou religieuses et des antagonismes idéologiques, politiques ou économiques.

Face à ces périls, l'espoir réside dans l'engagement de tous et en particulier des jeunes générations, à l'exemple des déportés, au service de la liberté et vers des formes nouvelles de résistance et de solidarité.


À tous les déportés, victimes des génocides ou de la répression, nous rendons aujourd'hui un hommage solennel, et nous saluons respectueusement leur mémoire.

 

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8 mai 1945, jour de la Victoire contre le nazisme et le fascisme

Mesdames, Messieurs,

Nous commémorons aujourd’hui le 76ème anniversaire de la victoire sur le nazisme et la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les mesures sanitaires nous contraignent à une cérémonie sans public mais, comme l’a si joliment écrit le poète Pablo Neruda « le printemps est inexorable » et nous pourrons bientôt, je l’espère, nous réunir à nouveau.


Le 8 mai 1945, à Berlin, la capitulation du IIIe Reich est signée par le maréchal allemand Keitel, en présence des forces russes, britanniques, américaines et françaises. Adolphe Hitler, chef suprême des nazis, s’est suicidé quelques jours plus tôt. Le Japon capitule sans condition, en septembre de la même année. Ainsi s’achève l’une des périodes les plus sombres de notre Histoire.


Ce conflit planétaire qui dura six ans a causé la mort de 62 millions de personnes dont six millions de Juifs. Les civilisations ont plié sous le joug du nazisme. L’idéologie est née en Allemagne dans les années 20 ; elle est nationaliste, totalitaire, profondément raciste et antisémite. Elle a poussé comme le chiendent dans un pays très appauvri et humilié par la défaite de 14-18. Elle s’est étendue dans une Europe tout entière meurtrie par la Première Guerre mondiale et plongée dans la crise économique.


Une Europe d’où montent des mouvements contestataires, ceux des révolutionnaires communistes, des syndicats ouvriers, qui réclament justice sociale et égalité. Et, à l’inverse, ceux de groupes fascistes, populistes, nationalistes qui prônent des régimes durs. Une Europe où la haine des Juifs pointés comme responsables de tous les maux, empoisonne toutes les couches de la société.


Les démocraties ont cédé face au fascisme, en Espagne, en Italie, face à l’impérialisme du Japon, face au nazisme. La Société des Nations, rempart trop faible contre la guerre, n’a pu empêcher l’invasion guerrière allemande. Le monde a basculé dans la nuit noire.


Dans leur délire hégémonique, les pays de l’Axe ont asservi, terrorisé et pillé les Etats vaincus et leurs peuples. Ivres de toute puissance, Hitler, ses généraux, ses SS, sa gestapo ont tenté d’anéantir toute opposition politique. Ils assassinent, torturent, internent dans des conditions effroyables celles et ceux qui leur résistent. Avec cynisme et méthode, ils organisent la déportation massive de millions d’hommes, de femmes et d’enfants. Ils planifient et exécutent dans les camps de la mort l’extermination du peuple juif, des Tziganes et de tous ceux qu’ils considèrent comme des sous-hommes.


La France du Maréchal Pétain a prêté allégeance à ces monstres. Le Régime de Vichy a collaboré avec zèle, organisant les rafles de Juifs, arrêtant et livrant les résistants, enrôlant la jeunesse dans le Service du travail obligatoire, livrant à l’Allemagne une grande partie des ressources nationales et affamant la population.  

Nous avons réchappé à l’enfer. Grâce aux combattants, résistants et militaires. Nous avons vaincu grâce à la clairvoyance des premiers opposants, notamment en Allemagne où les communistes, les socialistes, les leaders syndicaux furent traqués. Nous avons survécu grâce à des hommes et des femmes aux opinions diverses mais aux valeurs communes, unis dans l’armée de l’ombre, unifiée en France dès 1942 au sein du Conseil National de la Résistance.


A Gentilly, notre maire communiste Charles Frérot est emprisonné pour son opposition au IIIe Reich. Des familles entières entrent en résistance. Des militants tels Hélène Edeline qui deviendra notre maire, le jeune Victor Marquigny et d’autres mènent la lutte clandestine. Des Justes cachent les Juifs comme Albertine Cardin et sa fille Jo. Neuf syndicalistes de l’usine Sanders dénoncés par leur patron, sont arrêtés et déportés.


Je veux rendre un hommage appuyé aujourd’hui au fils de l’un des ouvriers déportés de la Sanders, Jean DANIEL, enfant de Joseph DANIEL. Il nous a quitté l’an dernier. Il s’est investi de longues années, au sein de l’association Mémoire vive, dédiée à l’histoire des convois d’Auschwitz-Birkenau. La déportation a marqué au fer rouge et douloureux les rescapés mais aussi les enfants et les familles des victimes. Avec courage, ils ont continué à vivre, ils ont demandé justice, ils ont transmis la mémoire des camps. C’est pourquoi je souhaite que pousse un rosier pour les enfants et petits-enfants des déportés dans notre cimetière. Il fleurira aux côtés du rosier planté en 2016, avec Femmes solidaires, en hommage aux femmes de Ravensbrück. Ces fleurs symbolisent la beauté de la paix et les jours heureux qu’imaginaient les résistants, au creux de la nuit maléfique.


A Gentilly et en France, partout en Europe, cette Résistance intérieure a sapé la machine de guerre allemande et préparé l’offensive militaire alliée.

A partir de 1942, les Etats Unis, l’Union Soviétique, la Grande Bretagne et les armées secrètes s’allient contre les pays de l’Axe et reconquièrent, dans des batailles acharnées, sur le front russe notamment, les territoires occupés. La guerre de 40 est marquée par la puissance destructrice des armes. Les bombardiers rasent des villes entières de part et d’autres du Rhin. La bombe atomique lancée sur Hiroshima et Nagazaki irradie des centaines de milliers de Japonais.


Le monde a frôlé l’apocalypse. Au lendemain de la victoire, les Alliés dressent des digues contre la résurgence. Ils créent l’Organisation des Nations Unies. Ils jugent les principaux responsables nazis lors du procès de Nuremberg – où témoigne notre ancienne députée Marie-Claude Vaillant-Couturier – et instaurent le crime contre l’humanité.


En France, le nouveau gouvernement s’inspire du programme les Jours heureux, élaboré en 1944 par les résistants, toutes tendances confondues. Le texte garantit la paix, la sécurité sociale, le droit du travail, le droit de vote des femmes, une instruction de qualité pour tous les enfants. Ce programme fonde notre société dans ce qu’elle a de meilleur.


Nous avons hérité de la victoire. Et nous sommes, aujourd’hui encore, porteurs de cette volonté. C’est pourquoi il nous faut sans relâche dénoncer la montée de l’extrême droite, condamner les actes antisémites, le racisme et toute forme de retour à l’obscurantisme. C’est pourquoi il nous faut continuer d’œuvrer pour la justice sociale, pour que chacun ait une vie digne, pour la solidarité. C’est pourquoi il faut transmettre l’Histoire à nos enfants et rendre hommage victimes, aux soldats alliés tombés, aux Justes et aux combattants de la Résistance.


La Libération, malgré le sang versé et les lâchetés de quelques-uns, a donné le jour à un formidable élan populaire. Tout comme la Commune de Paris qui fête ses 150 ans en 2021. Ces deux événements ne sont pas comparables mais nous retiendrons chaque fois, la force des peuples lorsqu’ils se mettent en mouvement, imaginent un autre avenir, donnent vie à leurs rêves., à leurs espoirs qui deviendront notre réalité.

Je vous remercie.

 

Le 8 mai 1945, Jour de la Victoire, la France était présente aux côtés de ses Alliés, pour participer  à  la signature  de  l'Acte  qui  consacrait,  solennellement,  la  capitulation  sans conditions de l'Allemagne nazie.

En  ce 76e anniversaire  de  cette  Victoire  qui  marqua  la  fin  de  la  guerre  en  Europe, rendons hommage à tous les soldats alliés et français de la Métropole et des Territoires d'Outre-mer,  aux  volontaires  de  la  Résistance,  à  tous  ceux  qui  sur  terre,  sur  mer  et dans les airs unirent leurs forces pour vaincre le fascisme et le nazisme.

Tous les êtres humains disparus, tués sur les champs de bataille, exterminés dans les camps de concentration, massacrés, torturés, fusillés pour actes de Résistance, morts en captivité ou écrasés sous les bombardements, méritent notre respect et la fidélité de notre souvenir.

Aujourd'hui,  le  fanatisme  religieux,  le  terrorisme,  le  réveil  des  nationalismes  menacent la  paix,  la  sécurité  des  peuples,  la  liberté  et  les  droits  de  l'Homme.  Aussi,  fidèle  au souvenir de celles et ceux qui ont sacrifié leur vie pour un monde sans guerre et sans haine,  l'Union  Française  des  Associations de  Combattants  et  de  Victimes  de  Guerre (UFAC) appelle tous nos concitoyens à poursuivre le combat en faveur de la Solidarité et de la Paix.

Vive la République !

Vive la France !